GENRE QUOI ?
Sur les pas de Cendrillon
Cie La Mezzanine
THEATRE-FORUM qui débat des inégalités entre les filles et les garçons.
Quand Cendrillon entend parler du Bal, elle rêve d’y aller…pour fuir de chez elle, vivre ailleurs et être aimée. Son père ne la protège pas et n’est jamais présent pour elle. Sa belle-mère s’arrange pour qu’elle soit triste et sale. Elle l’oblige à faire le ménage, le lavage, le repassage et à récupérer les cendres… Selon elle, la beauté et les habits d’une femme érigent sa place sociale. Alors Melissandre, sa fille, sera belle et fera un grand mariage. Quant à Cendrillon, elle l’opprime, l’enferme et l’empêche de voir le monde extérieur. Comment Cendrillon va-t-elle s’en sortir ?
Le Prince, de son côté, demande des conseils à son père. Pendant la leçon, le roi est si autoritaire que le Prince se met à pleurer. Choqué, le roi réprimande sévèrement son fils : “Un homme ne pleure pas!”.
Ces deux personnages vont avoir besoin des enfants pour chercher des solutions et changer leur vie !
Dans ce conte, aux multiples versions, les relations compliquées et parfois “violentes” sont explicites et les stéréotypes y sont flagrants. Il nous est apparu idéal pour aborder la problématique des stéréotypes de genre.
Ce 1er volet du projet « Genre Quoi ? » s’adresse à un public de 6 à 12 ans.
Durée du spectacle-forum : 1h
Durée du débat : 30 min
Ecriture/msc : Renée Bressan & Floriane Attal
Costume :Renée Bressan
Musique :Floriane Attal
Avec Emilie Dejean, Renée Bressan & Gilles Lacoste
En partenariat avec LA FDVA du Tarn (2022) & La REGION OCCITANIE avec l’appel à projets pour l’égalité réelle entre les Femmes et les Hommes en Occitanie
équipe
Renée Bressan
comédienne, auteure, Créatrice de costumes, Mise en scène
« Le théâtre a toujours été pour moi un beau terrain d’engagement. Aujourd’hui, il me semble nécessaire dans ma vie de femme et de mère d’aider à reconnaitre et questionner ces références encore figées que sont les rapports au genre dans notre société. Les “ patrons ” à suivre s’enracinent depuis notre plus jeune âge : nous pouvons observer sur nos enfants les effets de groupes et les contraintes de la sociabilisation induits par les stéréotypes de genre. J’ai donc voulu lancer ce projet pour faire cette recherche ensemble, avec les enfants, en commençant par leur imaginaire déjà construit entre contes de fées, princesses et princes souvent très normés… Grâce à la magie du théâtre, et avec la pédagogie d’action culturelle de Boal, nous pouvons essayer de trouver de nouveaux chemins pour se défaire des clichés sexistes. Nous allons recréer avec la participation du public des situations plus justes, secouer nos princes et princesses pour leur faire prendre leur futur en main, et refuser ces stéréotypes comme seule possibilité. Cela me fait rêver. Je trouve que ce projet est une belle aventure pour apprendre et réaliser, ensemble. »
Floriane Attal
Comédienne, auteure, relation administrative, productrice
« J’aime le théâtre engagé.
L’idée d’allier la littérature et le théâtre-forum est passionnante tant théâtralement que socialement. J’ai toujours défendu l’être humain dans mon parcours artistique. Il est essentiel d’avoir, avec les enfants, et même les adultes, un débat sur l’égalité entre les filles et les garçons. Ce projet transcende les genres vers une égalité politique. C’est pour cette raison fondamentale que je participe à Genre quoi ! »
émilie dejean
Comédienne
« J’ai été séduite par l’ouverture d’esprit du projet, par l’envie d’aller bousculer les stéréotypes. J’avais des parents avant-gardistes pour leur époque, j’ai envie de partager cette richesse avec d’autres. Pour avoir travailler quelques années dans le milieu socio- culturel, je sais que nous avons un grand rôle à jouer auprès des enfants grâce à la culture pour bousculer les stéréotypes de genre. Ce projet est un outil au milieu de la caisse à clous, bricolons ensemble ! »
Gilles lacoste
Comédien
« À l’aube du quart de siècle de ce millénaire, la prise de conscience dès le plus jeune âge sur la question du genre, sur l’égalité des femmes et des hommes, est plus que nécessaire… La société étant de plus en plus agressive de part l’individualisme grandissant en son sein, nous devons, absolument, revenir à plus d’universalité entre les êtres humains et la pensée. L’humanisme reste le déclencheur et le moteur de mon désir de participer et de créer ce projet avec toute l’équipe. »
